La Communication Non Violente ou CNV

Nous vivons avec des schémas plein la tête; qui font de nous des marionnettes, des morts-vivants. Incapables d’écouter nos besoins profonds et ceux des personnes que nous sommes amenés à côtoyer, nous ne pouvons que cataloguer, critiquer, juger et nous enfermer nous-mêmes dans un monde de chacals». Marshall Rosenberg.

Une définition

La communication non-violente est selon son auteur, Marshall B. Rosenberg, « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ».

C’est une  méthode simple qui constitue un outil déterminant pour accompagner le bon développement de l’enfant, mais également toute relation avec autrui.
Si vous n’arrivez pas à communiquer avec vos enfants, votre conjoint, vos collègues de travail, certains membres de votre famille… C’est que vous n’êtes pas en contact avec votre besoin ni avec votre capacité à exprimer ce qui vous touche profondément. Mais vous pouvez apprendre cela.

Gestion des émotions et des conflits

Le processus valorise la création d’un lien entre les individus, sa préservation étant considérée comme plus importante que le résultat obtenu. La CNV offre une autre grille de lecture pour une situation. La prise de recul intervient à chaque étape : on observe ce que l’on vit et ce que vit l’autre, on s’interroge, on écoute, on énonce une demande claire et en phase avec son besoin.

La méthode facilite une prise de conscience de la façon dont nous communiquons. A terme, on retrouve notre capacité naturelle d’écoute bienveillante. Au quotidien, la CNV se traduit par une meilleure gestion du stress, des émotions, des conflits. Et rappelle une notion fondamentale : pour respecter les autres, il importe en premier lieu de se connaître, d’avoir une conscience de soi, de construire une relation apaisée et de qualité avec soi-même.

Pour qui?

Depuis quelques années, des études scientifiques en neurosciences affectives et sociales tentent de comprendre ce qu’il se passe dans le cerveau d’un individu lorsqu’il éprouve des émotions et des sentiments. Le résultat de ces recherches vient étayer l’idée que l’empathie favorise le développement du cerveau.